Patchwork Festival 2023 – Forum St-Georges, Delémont
Vendredi 15.12 – Julie Campiche solo / harpe jazz et électronique, 20h
Vendredi 15.12 – Superpositions, création, Lucien Dubuis, Denis Beuret, Ensemble Virtuel / jazz et vidéo, 21h30
Samedi 16.12 – Estelle Revaz et Christian Chamorel / classique, violoncelle et piano, 20
Dimanche 17.12 – Duelles, Léonie Renaud, Sarah Pagin, Jamal Moqadem / classique, music hall, création, 17h
Julie Campiche solo / harpe jazz et électronique / 20h
Julie Campiche est constamment dans une démarche d’innovation avec son instrument. Sa recherche la conduit à agrémenter sa harpe d’effets électroniques qui viennent compléter subtilement sa palette d’improvisatrice. Elle se crée ainsi une technique et un langage très personnel. C’est avec naturel qu’elle a intégré sa harpe dans les milieux du jazz et des musiques actuelles et se produit régulièrement dans de nombreux clubs et festivals en Europe. Sa curiosité et son attrait pour les nouvelles expériences la pousse à s’investir dans des groupes aux instrumentations et esthétiques variées. Du théâtre à la performance contemporaine, du solo à l’octet, du répertoire entièrement écrit à l’improvisation libre, Julie investit la musique avec urgence et fragilité.
« Pour moi, être musicienne est quelque chose de sacré, d’essentiel et d’universel. J’essaie de travailler sur l’oubli de soi, de créer un espace où les rêves se réalisent, où il suffit de croire qu’on peut voler pour le faire. J’essaie de trouver l’infiniment universel au plus profond de l’intimité. »
» La harpiste suisse ne manque jamais de contempler son temps droit dans les yeux et de dramatiser en musique le conflit entre les angoisses qu’il suscite et les remèdes auxquels elle aspire. «
» En live, c’est un envoûtement « Télérama
» C’est l’une des rares harpistes à s’être imposées dans le jazz. Mariant avec subtilité effets électroniques et timbres acoustiques, Julie Campiche, compositrice et instrumentiste inspirée, sait créer des atmosphères d’un lyrisme tour à tour sombre et lumineux. » Le Canard Enchaîné »
https://youtu.be/7hjPJI4nzP4?t=60
Superpositions / Lucien Dubuis et Denis Beuret / jazz, création /21h30
Ce spectacle explore les liens perceptibles ou imaginaires entre la musique et des images constituées de superpositions de photos, qui sont projetées sur les musiciens pendant le spectacle. A travers cette recherche sonore et visuel, les artistes invitent chaque personne à laisser libre cours à son imagination, afin de trouver peut-être des liens entre ce que perçoivent nos yeux et nos oreilles, dans une sorte de rêverie collective éveillée. Ces liens possibles, suggérés ou simple fruit de la fantaisie propre à chaque personne passionnent les artistes qui encouragent le partage des ressentis de chacun.e après le spectacle, afin de prolonger l’expérience sensorielle qu’ils ont initiée.
https://youtu.be/sq13dLBy1v8?si=G50P6W2EPuIbmJOJ
Lucien Dubuis
Né en 1974 à Porrentruy en Suisse, père de 2 enfants maintenant adultes, Lucien Dubuis est saxophoniste, compositeur, et joue les basses de la famille des clarinettes. Après avoir fait des études jazzistiques à Berne puis à Montreux, il développe ses affinités musicales au goût d’aventure et d’expression libre, tant au niveau du jeu que de la composition. Il produit de nombreux enregistrements en son nom, en collaboration, ou en tant qu’invité, croise les sons avec diverses personnalités de la scène internationale, et s’exprime dans bien des lieux du globe terrestre. Quelques prix : Encouragement prioritaire du jazz de Pro-Helvetia, prix de la musique de la ville de Bienne, prix d’encouragement du canton de Berne, Bourse de 6 mois à New York, Projet de recherche en Inde…
Denis Beuret
Denis Beuret a grandi à Delémont. Tromboniste diplômé de l’EJCM, improvisateur, compositeur, médiateur culturel, vidéaste et développeur informatique, il est spécialisé dans la recherche sonore : techniques de jeu étendu du trombone basse et intégration de l’électronique en concert. Il a mis au point un trombone basse augmenté, muni de divers capteurs qui lui permettent de contrôler des programmes musicaux en fonction de ses mouvements et de son jeu, ainsi que plusieurs programmes informatiques, dont : l’Ensemble Virtuel. Il a présenté ses travaux de recherche de nombreuses fois à l’IRCAM de Paris, à l’Université de Rennes II, à la Columbia University de New-York et à l’Université McGill de Montréal.
https://www.youtube.com/watch?v=RnDdK2IFCis
Estelle Revaz et Christian Chamorel / classique / violoncelle et piano
Ce programme fait dialoguer des œuvres très vivantes inspirées par différentes cultures traditionnelles. Le brûlant folklore espagnol ouvrira les feux avec Les chansons populaires espagnoles de de Falla qui nous dévoileront la séduction, la trahison ou encore la tendresse de l’amour. Nous entrerons ensuite dans le monde féérique des légendes tchèques avec Un conte de Janacek: à la fois douce et subtile, cette oeuvre nous plonge dans un univers merveilleux et fantastique. Nous continuerons avec les Cinq pièces dans un style populaire de Schumann. Certaines pièces sont enlevées, pleine d‘énergie et de caractère tandis que d‘autres sont beaucoup plus intimes et profondes. Ici tout est suggéré; c’est comme si Schumann avait choisi de chuchoter à l’oreille de l‘auditeur des histoires sans paroles. La Sonate de Ginastera sera le point central de ce voyage. Si le compositeur argentin avait déjà émigré en Suisse au moment de la composition de cette œuvre, ses racines restent bien ancrées en lui. Il nous fera ainsi parcourir la Pampa aux côtés des fougueux gauchos. Pour terminer ce programme, quoi de mieux qu‘une fête à la hongroise? Avec ses thèmes tziganes et sa virtuosité, la Rhapsodie hongroise de Popper évoque les violoneux des campagnes improvisant au coin d’un feu ou faisant virevolter les danseurs de fête en fête. C’est donc pleine de vie et de joie que s’achèvera cette soirée haute en couleurs!
Estelle Revaz
Estelle Revaz est une musicienne sincère et profonde dotée d’une grande curiosité musicale » Gautier Capuçon
Curieuse : toujours à la recherche de programmes originaux, elle s‘intéresse autant aux grandes œuvres du répertoire qu‘aux œuvres nouvelles comme le montrent ses collaborations régulières avec les compositeurs de notre temps.
Eclairée : en témoigne sa discographie saluée par la presse internationale et dont les programmes sont toujours le fruit d’une réflexion, mettant en regard la tradition et la modernité (Bach & Friends), valorisant la musique de son pays la Suisse (Cantique, Journey to Geneva) ou tissant des liens entre compositeurs (Fugato, Inspiration populaire).
Vivante : charismatique à souhait, elle fait la joie du public et des médias internationaux.Passionnée de musique de chambre, Estelle Revaz joue régulièrement dans de nombreux pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Sud. Elle est invitée dans des festivals de renom tels que le Gstaad Menuhin Festival, le Verbier Festival, le Septembre Musical ou le Festival Pablo Casals avec des partenaires musicaux tels que Renaud et Gautier Capuçon, Christian Chamorel, Finghin Collins, Shani Diluka, François-Frédéric Guy, François Killian, Hannes Minnaar, Cédric Pescia, Andrey Baranov, Alexandra Conunova, Lena Neudauer, Pierre Génisson, Ralph Manno et le Quatuor Sine Nomine.
Christian Chamorel
Musicien « vif et éloquent » (Diapason), « parfait styliste » au jeu « jubilatoire et orchestral » (Classica), Christian Chamorel est l’un des rares pianistes suisses romands dont le rayonnement dépasse les frontières du pays. Son engagement pour le lied et la musique de chambre en fait un partenaire artistique très recherché, avec en prime un sens aigu du partage et de la communication salué par tous les publics.
Invité de festivals prestigieux (Menuhin Festival, Sommets Musicaux de Gstaad, Klavierfestival Ruhr, Schloss Elmau en Allemagne, Musicales du Golfe, Lisztomanias, Festival de Musique de Menton en France, Istituzione Universitaria dei Concerti à Rome), il se produit également aux Etats-Unis, au Canada, au NCPA de Pékin, aux Musashino Hall et Kioi Hall de Tokyo, au Konzerthaus de Berlin, au Prinzregententheater de Munich, à la Tonhalle de Zurich, au Wigmore Hall de Londres et au Victoria Hall de Genève.
Duelles / création entre classique et music hall / Léonie Renaud, Sarah Pagin, sopranos, Eric Cerantola, piano
Tour à tour concurrentes ou amies, deux sopranos se toisent et s’écharpent avant de se retrouver, solidaires, face aux problématiques liées à la carrière. Un scénario bien commun si ce n’est que « Duelles » est composé de deux professionnelles du chant aguerries dans la mesquinerie, la tendresse et la passion dont a besoin la scène. Leonie Renaud et Sarah Pagin, en plus de montrer leurs belles voix, jouent avec leur public -un personnage à part entière du spectacle- , se contorsionnent pour plaire à l’une à l’autre et aux autres, et charment par leur complicité. Ce spectacle est un condensé de toutes les émotions et aventures que surmontent les professionnels du chant dans leur quotidien, avec tout ce qu’il faut d’humour, de vocalises, de solitude, de finesse, de contre ut, de joie et de sourires. Le programme sera composé d’airs connus, classique, jazz, music hall, improvisations, humour.
Léonie Renaud
La soprano suisse Léonie Renaud obtient un diplôme de piano à l’HEMU de Lausanne et un Master en chant à la HKB à Berne dans la classe de Janet Perry. Lauréate de nombreuses bourses et fondations, elle remporte également plusieurs prix lors de concours internationaux. Ses engagements l’ont conduite au Festival de Bregenz Carmen, Rigoletto et Don Quichotte avec le Wiener Symphoniker, au Grand Théâtre de Shangai La Fille du Régiment, à Montréal pour des concerts, à l’Opéra National de Lorraine La Belle Hélène, à l’Opéra de Metz Werther, Orphée et Eurydice, Fidelio, à l’Opéra de Lausanne La Belle de Cadix et La Vie parisienne. Son grand intérêt pour la musique symphonique l’amène à chanter Les Nuits d’Été Berlioz avec le Sinfonietta de Lausanne sous la direction de Theodor Guschlbauer qu’elle retrouve pour La Création Haydn avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Parmi ses prochains engagements, citons la création d’un opéra contemporain à la Philharmonie du Luxembourg, les Carmina Burana, ainsi que plusieurs concerts en Suisse et à l’étranger. Son actualité́ sur www.leonierenaud.ch
Sarah Pagin
La soprano Sarah Pagin, diplômée d’un master à la Haute Ecole de musique de Genève, s’est perfectionné auprès de grands professeurs comme Cécilia Bartoli, Leontina Vàduva ou encore Marcin Habela. Sarah est aujourd’hui une habituée des grandes salles européennes. Entre opéras et récitals, elle a brillé de la salle Pleyel à Paris au Victoria Hall de Genève, de l’Opéra de Montpellier à l’Opéra de Lausanne et du Queen’s Hall de Copenhagen. Elle a en outre donné un récital lors de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste sur la scène de L’ONU à Genève et s’est régulièrement produite à plusieurs reprises lors du Festival de Radio France. Ses premiers pas à l’Opéra la font débuter en Roumanie, à Timisoara, avec le rôle de Barbarina dans « Les Noces de Figaro » de Mozart, puis la conduisent trois saisons successives à l’Opéra National De Montpellier où elle a notamment incarné le rôle de Gontran dans « Une éducation manquée » de Chabrier et celui de Mary dans la création mondiale de « La cantatrice Chauve » de Gérard Calvi. Son interprétation d’Aspasie dans le « Phi-Phi » d’Henri Christiné monté par l’Opéra de Lausanne fut quant à elle applaudi et unanimement saluée par la critique. Sa curiosité l’a amenée à interpréter tous types de répertoires, notamment dans la musique du XXème siècle qu’elle affectionne particulièrement, comme celle de Claude Debussy, Francis Poulenc ou Frank Martin et en collaborant avec des compositeurs contemporains tels que Gérard Calvi, Thuring Bräm ou Benjamin Ellin.
Eric Cerantola, piano
La grande passion musicale d’Eric Cerantola est dédiée au lied, à la mélodie et à la musique de chambre. Après de brillantes études de piano auprès d’ Harry Datyner au Conservatoire de Genève ( Master de soliste), il se perfectionne comme accompagnateur auprès d’Irwin Gage à Zürich. Lauréat de la Bourse Migros et de la Fondation Ernst Göhner, il remporte avec la violoniste Caroline Baeriswyl, le Prix Maurice Sandoz. Eric Cerantola réalise plusieurs enregistrements dont celui du film Forever Mozart de Jean-Luc Godard. Il crée diverses musiques de scène de la compositrice fribourgeoise Caroline Charrière l’amenant à rencontrer la cantatrice Brigitte Balleys. Ils remettront au goût du jour des mélodies oubliées de Mel Bonis, Stirlin-Vallon. Très demandé, il accompagne des artistes lyriques de renommée avec une subtile capacité d’adaptation et de création. Eric Cerantola fait également partie du quintette à vents Mélini. Il est accompagnateur des classes de chant de Jeannette Fischer, Delphine Gillot, Leontina Vaduva et Jeanne-Michèle Charbonnet à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Il a également accompagné les masterclass de Nadine Denize, Mady Mesplé,Yvonne Naef, Brigitte Balleys , Felicity Lott et Sandrine Piau.
Soutien
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